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Damas – SANA / Le ministre de l’Informationle, Hamza Al-Mostafa a réaffirmé que l’entrée des forces des ministères de la Défense et de l’Intérieur dans le gouvernorat de Soueïda n’était pas une campagne militaire, mais elle répond aux appels civils et constitue une mesure préventive pour éviter une détérioration de la situation.
Al-Mostafa a précisé que l’objectif était de préserver l’unité nationale et la stabilité politique et sociale du pays, soulignant que le gouvernement avait appliqué un cessez-le-feu malgré les tentatives de le violer par plusieurs groupes armés hors-la-loi.
Dans une déclaration à la chaîne Al Jazeera Mubasher, le ministre a expliqué que le gouvernement avait fait preuve de souplesse dans le traitement des revendications locales, même face à des conditions difficiles, mais que certaines parties n’avaient pas respecté les accords.
Al-Mostafa a insisté sur le fait que la phase de transition que traverse la Syrie est délicate et nécessite une approche politique rationnelle fondée sur les intérêts nationaux suprêmes, tout en reconnaissant les défis et les risques, appelant chacun à s’unir pour un avenir meilleur.
Le ministre a également souligné que l’ingérence flagrante d’Israël est désormais évidente pour tous et elle vise à empêcher la stabilité et à bloquer le processus de justice transitionnelle en Syrie.
« Israël estime que son intérêt réside dans une Syrie faible et divisée, comme on l’a vu lorsqu’il avait bombardé des institutions étatiques après l’effondrement du régime Assad.
Il a ajouté que le gouvernement est engagé à protéger les citoyens et à les épargner des horreurs du conflit.
Concernant le rapport de la Commission nationale indépendante d’enquête sur les événements dans la région côtière, le ministre a indiqué que près de 300 suspects ont été transférés au parquet pour le lancement des procédures judiciaires, après quatre mois d’investigation selon les plus hauts standards professionnels et pertinents.
Ibtissam /Raghda
