Damas-SANA / La réunion régulière organisée par le ministère syrien de la Santé avec des représentants d’organisations internationales, d’agences des Nations Unies et d’organisations de la société civile œuvrant dans le secteur de la santé a mis l’accent sur la nécessité d’une coordination conjointe pour faire progresser le secteur de la santé et améliorer les services fournis aux citoyens.
Les participants à la réunion, qui s’est tenue aujourd’hui au Centre d’études stratégiques de la santé, ont discuté de l’action de la Direction de la planification et de la coopération internationale, de la Direction des soins de santé primaires, de la Direction des services d’urgence et d’ambulance, et des banques de sang.
Les participants ont également discuté du mécanisme de gestion des informations sanitaires, de l’importance de la promotion de la santé mentale, du soutien psychosocial, de la santé sexuelle et reproductive, et de la coordination des travaux des groupes de travail sur les traumatismes et le handicap.
Dans son discours, le ministre de la Santé, le Dr Musab al-Ali, a souligné l’importance de cette réunion pour la communication et la coordination, notamment au vu des défis auxquels le secteur de la santé est confronté actuellement, et de la nécessité de définir un plan stratégique en coopération et avec le soutien des organisations.
Le Dr Al-Ali a indiqué que le ministère a actuellement élaboré un plan stratégique pour atteindre ses objectifs et servir de document de référence. Ce plan vise à fournir des soins de santé selon des priorités spécifiques, à assurer la continuité des services médicaux et à garantir l’équité dans la prestation des services médicaux.
De son côté, le Dr Lawrence Vehishima, coordinateur de l’OMS pour le secteur de la santé, a souligné les besoins importants du secteur de la santé en Syrie, où environ 16 millions de personnes ont besoin de services de santé. « Malgré ces difficultés, les partenaires du secteur de la santé ont fourni plus de 2,9 millions de programmes de traitement et plus de 5,9 millions d’actes médicaux entre le premier et le cinquième mois de cette année », a-t-il fait savoir.
Raghda Bittar