Riyad-SANA/Le journal saoudien Al-Riyadh a affirmé que le retour de la Syrie à sa position est une nécessité et non un choix, soulignant que Damas, avec son histoire et sa profondeur géographique et politique, ne peut pas rester en dehors du cercle de l’action arabe ou être laissée une scène ouverte à des interventions extérieures.
Le journal a déclaré dans un article publié aujourd’hui : « Depuis que le président Ahmad Al-Charaa a officiellement pris ses fonctions, les relations syro-saoudiennes ont connu une transformation stratégique évidente, qui ne peut être lue que dans le contexte des changements profonds observés sur la scène régionale ».
Le journal a souligné que le Royaume adopte une approche rationnelle basée sur la modération et l’ouverture et agit dans une vision intégrée visant à soutenir la stabilité dans la région en reconnectant ce qui a été coupé et en permettant aux pays arabes de surmonter le stade de la rupture et de la division.
Le journal a indiqué que depuis le premier jour de l’arrivée du président Al-Charaa à la présidence en Syrie, l’Arabie saoudite a interagi positivement avec le nouvel État syrien et a accueilli chaleureusement cet État par des messages de soutien politique et personnel, exprimant sa volonté de rétablir la confiance avec elle et de fonder une phase différente basée sur le dialogue et la compréhension.
Le journal a affirmé que le soutien saoudien à la Syrie vise à construire un partenariat à long terme, basé sur le respect de la souveraineté, la réalisation des intérêts communs et le rétablissement de l’équilibre arabe.
Le journal a souligné que la relation saoudo-syrienne est susceptible d’être un modèle réussi pour réintégrer les pays affectés dans le système arabe, sur les plans de l’indépendance, de la souveraineté et du développement, faisant noter que ce que l’Arabie saoudite fait dans ce contexte est une incarnation pratique de la vision de sa direction, à l’époque du Gardien des deux saintes mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz, et de son prince héritier, le prince Mohammed bin Salman, basée sur la création de la paix par le développement, et le rétablissement de la stabilité à travers des partenariats, pas une tutelle.
Le journal a passé en revue plusieurs domaines de coopération établis avec la nouvelle Syrie, dont la coopération en matière de sécurité et la signature d’un accord de sécurité entre les deux parties comme première étape visant la construction d’un mécanisme conjoint pour contrôler les frontières et renforcer la coordination sécuritaire, surtout dans le sud de la Syrie et les zones adjacentes à la Jordanie et à l’Irak.
Sur le plan économique, le journal Al-Riyadh a fait allusion à l’initiative saoudienne de lancer un plan global de soutien à l’économie syrienne en coopération avec des partenaires régionaux, soulignant que ce soutien s’est inscrit dans une méthodologie claire basée sur la gouvernance et l’investissement dans des secteurs vitaux, tels que les infrastructures, l’enseignement, la santé, l’énergie et l’agriculture.
Le journal a également indiqué que le Royaume a ouvert la voie à ses grandes entreprises pour investir en Syrie, suivant des critères qui prennent en compte la transparence et créent de réelles opportunités de développement, loin des réseaux de corruption qui ont épuisé l’économie syrienne dans le passé.
R.Khallouf/R.Bittar