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New York-SANA/Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné que le crime de traite des êtres humains constitue une violation flagrante des droits de l’homme et un crime odieux qui doit être arrêté.
Cité par le site officiel des Nations Unies, Guterres a déclaré à l’occasion de la Journée internationale contre la traite des êtres humains : « La traite des êtres humains est l’une des formes de crimes organisés qui se développe rapidement et se dirige par des réseaux impitoyables qui exploitent la vulnérabilité et profitent de la douleur. “C’est une activité brutale et très organisée qui repose sur la tromperie, la coercition et l’exploitation et se développe rapidement », a-il fait savoir.
Guterres a indiqué que les groupes criminels opèrent à travers les frontières de manière rapide et complexe, exploitant des failles juridiques, infiltrant des industries légitimes et des chaînes d’approvisionnement, exploitant des flux migratoires et utilisant la technologie pour recruter et dominer, y compris l’exploitation sexuelle en ligne ou forcer les victimes à commettre une fraude en ligne.
Guterres a souligné la nécessité de travailler pour soutenir les victimes, tenir les auteurs responsables et édifier un monde où personne n’est vendue, achetée ou exploitée.
Dans ce contexte, le Secrétaire général a appelé à faire des alliances solides avec la société civile et le secteur privé, dont les entreprises technologiques, pour sensibiliser et renforcer les canaux de signalement afin de prévenir l’exploitation et protéger les personnes vulnérables, soulignant l’importance de s’efforcer et de faire des efforts pour assurer la justice aux survivants, soutenir les personnes déplacées et traiter les causes profondes de la traite, de la pauvreté, des inégalités, des conflits et du changement climatique.
À son tour, l’Organisation internationale pour les migrations ’’ OIM’’ a appelé à une action urgente et coordonnée pour lutter contre l’une des formes de traite des êtres humains les plus négligées : la criminalité forcée, faisant noter que les groupes criminels organisés forcent des personnes vulnérables, dont les migrants, les enfants et les jeunes, à commettre des crimes par manipulation, menaces et violence.
La Directrice Générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Amy Pope, a fait savoir que la traite des êtres humains n’est pas seulement une crise des droits humains, mais s’est transformée en une énorme entreprise mondiale qui alimente la corruption, répand la peur et s’attaque aux groupes les plus vulnérables.
Et Amy Pope de poursuivre : « Nous ne progresserons pas dans la lutte contre la traite des êtres humains à moins de commencer à protéger les personnes qui ont été exploitées, au lieu de les punir ».
La Journée mondiale contre la traite des êtres humains, qui est célébrée le 30 juillet de chaque année, est considérée comme un événement mondial approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies pour la première fois en 2013, et vise à sensibiliser à la situation des victimes de la traite des êtres humains et à renforcer et protéger leurs droits”
R.Khallouf/ R.Bittar
