New York-SANA/ Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a souligné que la situation à Gaza dépasse la catastrophe, faisant savoir que davantage de personnes ont été tuées et blessées, que ce soit le long des routes des convois humanitaires ou dans leurs lieux de résidence.
Farhan Haq, le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, a dit : « Les hôpitaux fonctionnent au-delà de leur capacité maximale, les patients sont allongés par terre ou dans les rues en raison du manque de lits, de fournitures médicales et d’équipements », indiquant qu’’’Israël’’ a empêché hier les équipes médicales d’urgence d’entrer à Gaza, cité par le Centre d’information des Nations Unies.
Haq a jugé « urgent de permettre l’entrée à grande échelle et de manière régulière de l’aide humanitaire et des marchandises commerciales », car les prix des rares matériaux d’abri disponibles dans le secteur sont extrêmement élevés, les rendant inaccessibles pour la plupart des familles.
Il a ajouté que la faim continue de se propager à Gaza, faisant savoir que cinq personnes sont décédées dans le territoire au cours des dernières vingt-quatre heures en raison de problèmes liés à la malnutrition, portant le nombre total de morts à environ 200, dont la moitié sont des enfants.
« Ce chiffre alarmant reflète l’aggravation de la crise humanitaire dans la zone, comme le confirment plusieurs rapports des Nations Unies et d’organisations médicales internationales », a-t-il fait noter.
Et Haq de conclure : « La bande de Gaza souffre d’une pénurie de carburant, ce qui menace l’arrêt des hôpitaux, des boulangeries, des systèmes d’eau, des réseaux d’égouts, des ambulances et de toutes les opérations humanitaires ».
L.S.